Date : 1792
Métal : bronze
Diamètre : 40 mm
Poids : 27,3 g
AVERS :
Titulature avers : VIVRE LIBRES - OU MOURIR. // A l’exergue : 14 JUILLET. / 1790.
Description avers : dans un cartouche ovale, scène du serment de la Fête de la Fédération avec PACTE FÉDÉRATIF, signé DUPRÉ F..
REVERS:
Titulature revers : MONNERON FRERES NEGOCIANS A PARIS. / 1792.
Description revers : Au centre légende en neuf lignes : MEDAILLE / DE CONFIANCE / DE CINQ-SOLS / REMBOURSABLE / EN ASSIGNATS / DE 50#. ET / AU DESSUS. / - / L'AN IV. DE LA / LIBERTÉ.
Sur la tranche : départements de Paris de Rhone de Loire du Gard.
HISTORIQUE:
En 1789, les caisses sont vides. Les biens du Clergé sont mis à disposition de la Nation pour éviter la faillite. Pendant 6 ans, des assignats seront édités à des taux toujours plus bas, provoquant une hausse du coût de la vie et la disparition des monnaies métalliques. On trouve à cette période des monnaies privées qui bien qu'interdites et sans cours légal circulèrent pendant un lustre. C'est le cas des pièces fabriquées par les Frères Monneron. Ces derniers firent fabriquer en Angleterre par Matthew Boulton, grâce à la machine à vapeur de Watt, des pièces de 2 et 5 sols en grande quantité dans l'atelier de Soho à Birmingham, à partir de la fin de l'année 1791. En mars 1792, les Monneron firent faillite et Pierre s'enfuit. Son frère Augustin reprit l'affaire, mais une loi du 3 mai 1792 interdit la fabrication des monnaies privées. En septembre, un décret interdit la commercialisation des pièces de confiance. Ces monnaies de nécessité circulèrent en fait jusqu'à la fin de 1793, notamment en raison de la valeur du bronze.