GALERIE D ART EXTREME ORIENT PARIS
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DESCRIPTION
CIRCA 1935
FORMAT plié 13.5 CM X 18 CM
IMPRIME SUR4 PAGES
Galerie d'Art de la Compagnie de la Chine et des Indes, 14, Rue de Castiglione (près de la Place Vendôme), Paris: meubles en laque, bijoux en jade, tapis et soieries, peintures e sculptures, porcelaines et céramiques, paravents de coromandel, objets d'art et de collection.
B.E.
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SOURCES
https://daily.artnewspaper.fr/viewer?file=https://firebasestorage.googleapis.com/v0/b/webident-60692.appspot.com/o/20210322%2F65001cc7-5434-4584-b858-81b84e788bcb_daily_fr.pdf?alt=media#page=4
EXTRAIT
La Compagnie de la Chine et des Indes disperse ses stocks à Paris
La maison Cornette de Saint Cyr disperse aujourd’hui, demain et mercredi les pièces asiatiques gardées depuis des lustres par cette galerie parisienne discrète mais historique.
Alexandre Crochet
Lundi 22 mars 2021
Une page se tourne pour la galerie de la Compagnie de la Chine et des Indes. Depuis 1935, d’abord rue de Castiglione, à côté de la place Vendôme, puis avenue de Friedland, la famille Rousset régnait sur cette institution parisienne devenue un temple des arts d’Extrême-Orient. Passionné et visionnaire, Robert Rousset, télégraphiste de la Compagnie – spécialisée dans l’importation d’objets asiatiques – qui la racheta après la crise de 1929,
VOIR AUSSI
https://www.gazette-drouot.com/ventes-aux-encheres/111695-art-d-asie
EXTRAIT
Trois jours seront nécessaires – lundi 22, mardi 23 et mercredi 24 – pour disperser les objets de la collection de la Compagnie de la Chine et des Indes. Ce goût pour l'art d'Extrême-Orient, Robert Rousset (1901-1982) l'acquiert auprès de sa famille mais aussi lors de sa mission en tant qu'opérateur-télégraphiste en 1919, à bord du Latouche-Tréville qui l'emmène en Inde, en Indochine puis en Chine, où il pénètre dans la Cité interdite en 1920. Fasciné par les objets anciens, il pressent l'ampleur du marché et à son retour revend les œuvres acquises à quelques galeries parisiennes, dont la Compagnie de la Chine et des Indes, alors établie rue de Castiglione. En 1924, il signe un contrat d'acheteur et s'engage à fonder un siège commercial à Pékin. Travailleur infatigable et collectionneur passionné, il se lance dans l'aventure tout en conservant sa propre galerie à Paris. Après son rachat de la Compagnie en 1935, il confie sa gestion à l'une de ses sœurs, lui-même se consacrant à l'ouverture d'une succursale à New York. La passion est familiale qui réunit durant les décennies suivantes neveux et petits-neveux. Aujourd'hui, une page se tourne et la galerie du 39, avenue de Friedland a fermé ses portes. 800 objets portant tous la mémoire de ce lieu prennent le chemin des enchères. Des terres cuites émaillées, des céramiques, des tangka, du mobilier, des objets en laque, des tapis, des figures de divinités en bois, métal ou grès sculpté, des métaux sculptés, des parures, des flacons tabatières, des encres et soies peintes, des paravents de la dynastie Tang au XIX e siècle. Un parcours dans le temps, et dans l'espace, de la Birmanie au Japon, de l'Inde au Cambodge, de la Thaïlande à la Chine. Les estimations oscillent de 100 à 6 000/8 000 €, à de rares exceptions près.
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