L'auteur de cette biographie intitulée «Paul Déroulède. 1846-1914» est Camille Ducray (1884-1956), Homme de lettres et journaliste. Rédacteur en chef de ''l'Excelsior", fondateur à Lyon, en 1941, de la Maison des journalistes parisiens repliés, puis collaborateur du "Figaro". Auteur de plusieurs biographies. La préface du livre est de Maurice Barrès (1862-1923) de l'Académie Française.
Paul Déroulède est surtout connu pour ses ''Chants du soldat'' (1872), poèmes dans lesquels il exprime un patriotisme intransigeant et glorieux, Il est dominé toute sa vie par l'idée de revanche sur l'Allemagne. Après avoir participé à la guerre de 1870 où il est fait prisonnier, il s'évade de Breslau, reprend du service dans l'armée de Bourbaki, est blessé une première fois par l'ennemi prussien, puis une seconde fois aux côtés des versaillais contre les communards. Dès lors il devient l'un de ceux qui regardent vers la ligne bleue des Vosges et vers les provinces perdues d'Alsace et de Lorraine ; fondateur de la Ligue des patriotes en 1882, il est élu député en 1889. Partisan d'une République pure et dure, il soutient en vain l'action incertaine du général Boulanger, dénonce les scandales de la IIIe République naissante, notamment celui de Panamá, ce qui lui vaut un duel célèbre avec Clemenceau. S'il est un homme fougueux, connu pour ses répliques, ses discours et ses formules tranchantes, il a compris, l'un des tout premiers, l'importance d'une alliance entre la France et la Russie ; dès 1886, il se rend lui-même dans ce pays pour expliquer l'intérêt d'un axe Paris-Saint-Pétersbourg à des interlocuteurs méfiants. Tout en continuant à rédiger ses œuvres patriotiques, il persiste à s'opposer à une République parlementaire qu'il juge défaitiste. Aux funérailles de Félix Faure en 1899, il tente sans parvenir à le convaincre d'entraîner le général Roget à l'Élysée pour prendre le pouvoir. Traduit en cour d'assises, il est acquitté ; arrêté à nouveau, il est jugé par la Haute Cour et condamné, en 1900, à dix ans de bannissement. Il en passe cinq en Espagne, revient en France après l'amnistie de 1905 et, jusqu'à sa mort quelques mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il anime la Ligue des patriotes et préside des cérémonies du souvenir à Paris, devant les statues de Strasbourg et de Jeanne d'Arc. (Texte extrait du dictionnaire Universalis).
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Edité aux éditions de la Librairie Ambert, sans date mais 1947, certain. Couverture carton souple. Portrait de Paul Déroulède en frontispice. Nombreuses illustrations. Rousseurs uniquement sur la couverture. Ouvrage en bon état. Défaut : Un soulignement . 267 pages, table des matières non comprise. Paiement de l'ouvrage accepté uniquement en Euros.
Poids du livre seul : 546 grammes
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