Émile Bergerat, né à Paris le 29 avril 1845 et mort à Neuilly-sur-Seine le 13 octobre 1923, est un poète, auteur dramatique, considéré à son époque comme un « excellent chroniqueur » à l'esprit « verveux et paradoxal ». Il utilisa aussi les pseudonymes de « l'Homme masqué » d'« Ariel » et de « Caliban »
Chroniqueur au Voltaire et au Figaro, membre de l'Académie Goncourt, il devient le gendre de Théophile Gautier et le beau-frère de Théophile Gautier (fils). Émile Bergerat se maria en effet avec Estelle Gautier (1848-1914), fille de Théophile Gautier. Ils ont un fils, Théo Bergerat, réalisateur et chroniqueur radiophonique, et une fille, Herminie.
Durant les événements de la Commune de Paris (1871), Émile Bergerat est en amitié avec le peintre Auguste-Émile Pinchart, il rapporte dans ses souvenirs que l'artiste, durant cette période, était devenu un boucher occasionnel rue des Saints-Pères, assurant à ses camarades de survivre durant le siège de la capitale.
Dans une lettre de Théophile Gautier à Carlotta Grisi, celui-ci présente Bergerat comme un « jeune poète qui a fait Les Cuirassiers de Reichshoffen, une pièce de vers sur la bataille, dont le succès a été immense pendant le siège et qu'on a répétée ensuite dans toute la France ; non seulement, il est poète, mais il écrit très bien en prose et a le travail certain et régulier. C'est en outre mon plus fervent admirateur et nous travaillons côte à côte, dans le même journal, au Bien Public ».
Bergerat est ensuite nommé directeur de publication de La Vie moderne, revue éditée par Georges Charpentier où il publie notamment les premiers poèmes de Jules Laforgue (décembre 1880).
Une bibliothèque de Neuilly-sur-Seine, située en face de l'immeuble où habitait Émile Bergerat, porte son nom.
Courrier explicant à Monsieur Louis Legrand les propositions que Emile Bergerat a fait à Georges Charpentier concernant la gérance de la revue "La Vie Moderne"
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