Joseph PEYRE. LES LANCIERS DE JEREZ et LES REMPARTS DE CADIX. Editions Flammarion 1961 et 1962, COMPLET en 2 Volumes broches, format 12*18.5 cm, 281 et 279 pages. coiffes et coins plats un peu touches, insolation tranches dorsales, rousseurs sur plats, autrement BON ETAT,
LES LANCIERS DE JEREZ - Durant la marche du général Dupont vers Cordoue, en 1808, le lieutenant de chasseurs Joseph-Marie de Saint-Armou, un béarnais, descendant du Vert-Galant, coqueluche des femmes et adoré par ses soldats, conduit ceux-ci à la bataille. On assiste avec lui aux épreuves de la campagne dans ce pays hostile, brûlé par le soleil, sous le harcèlement des guerilleros. Jaime de Tojar, fils d'une grande famille andalouse, sympathise avec le lieutenant français. Celui-ci le retrouve devant Bailen à la tête des guerilleros garrochistas. A son côté se trouve sa soeur, Cayetana, qui, à cheval aussi, se bat comme un homme. Mais le lieutenant Saint-Armou est blessé. Jaime de Tojar le recueille dans sa propriété de campagne pour le faire soigner, jusqu'au jour où la fille d'un contrebandier de la Sierra, qui était devenue sa maîtresse, lui procure les moyens de s'évader. Epopée nuancée de romantisme : tel est le roman de Peyré qui démontre sa connaissance de l'Espagne, son trés grand talent de peintre, de coloriste, et les incomparables sortilèges de son style.
Les Remparts de Cadix raconte les fracassantes aventures de ce cadet de Béarn, cultivé, musicien, réputé pour ses prouesses de cavalier et de bretteur, et dont le charme agit aussi bien sur ses supérieurs, sur ses hommes qu'il soutient et qu'il prend en charge, que sur ses conquêtes de descendant du Vert Galant. Mais la faveur de rejoindre l'armée en Espagne, pays de son attachement, lui est refusée parce qu'il compte parmi les réprouvés de la capitulation de Bailen, et il est envoyé en Autriche où il se distingue à Wagram. Grâce à la passion qu'il inspire à la femme d'un grand banquier, il finit cependant par obtenir l'affectation dont il rêvait, et il reprend avec fougue la suite interrompue de son roman andalou. Conquis par la connaissance de l'Espagne, la qualité humaine, et le sens politique que dis simule le brillant de son personnage, le roi Joseph lui laisse la plus grande liberté.
Mais l'armée enlisée sous Cadix va enfin être forcée de lever le siège, et Saint-Armou, ne pouvant pas accepter de quitter l'Andalousie sans avoir revu Jaime, et sa soeur Cayetana secrètement éprise de lui malgré sa haine de patriote contre un officier français, décide de forcer les remparts de la ville assiégée où ils sont l'un et l'autre réfugiés.
Durant la marche des troupes françaises du « Corps d’Observation de la Gironde », en majorité composé de jeunes conscrits accompagnés de quelques vieilles « moustaches », commandé par le Général DUPONT de L’ETANG en 1808 de Madrid vers CORDOUE en ANDALOUSIE, le lieutenant de Chasseurs à Cheval de SAINT ARMOU conduit son peloton de Chasseurs à la bataille.
On assiste avec lui et ses cavaliers aux épreuves de cette campagne d’Andalousie, dans ce pays hostile, brûlé par le soleil, sous le harcèlement des « Lanciers de Jerez » aidés par les guérilleros, - fanatisés par les moines après le « sac » de CORDOUE - , avant le désastre de la bataille de Baylen et de la « honteuse capitulation » du général DUPONT de L‘ETANG à la carrière jusque là exemplaire et considéré comme un des plus brillants « divisionnaires » de l’Empereur.
Sous la liberté de l’invention romanesque et du talent littéraire de Joseph PEYRE, demeure la vérité et la cruauté de l’histoire de la terrible Campagne d’Andalousie vécue par les soldats français de Napoléon en 1808.
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