La Brenne préhistorique, la Brenne protohistorique, et la Brenne gallo-romaine. — "Entre l'Indre et la Creuse, sillonnée par les vallées de la Claise et du Suin, c'est le “Pays aux mille étangs”, fréquenté et habité depuis la plus haute antiquité. L'ouvrage de Gérard Coulon nous révèle la Brenne aux périodes préhistoriques, avec des aspects successifs du paysage et du milieu ; il est vraisemblable qu'à l'époque moustérienne des chasseurs fréquentaient les vallées de la Creuse et peut-être celle de l'Indre, y ont fait quelques incursions, avec établissement de campements temporaires. Mais c'est du Néolithique que datent les vestiges les plus nombreux, répartis sur 14 communes, avec une densité maxima de trouvailles en bordure des cours d'eau, Suin et Claise. Pour les périodes proto-historiques, l'occupation humaine paraît avoir aussi été très faible, sauf dans la région de Vendœuvres ; mais quelques beaux documents archéologiques nous ont été transmis : un dépôt de monnaies gauloises et romaines à Migné, un remarquable camp-refuge de la Tène III à Luant, un oppidum à Vendœuvres. L'époque gallo-romaine a laissé en Brenne les traces les plus nombreuses et les plus significatives. Une mention spéciale doit être faite du vicus de Vendœuvres où les édifices imposants : basiliques, portiques, thermes, forum, bureaux de vote, semblent sans commune mesure avec la région où le peuplement apparaît lâche et les habitations modestes."
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